Qui sommes-nous ?

Origine de l'association

C'est en 1988 que le Dr Lassara ZALA rencontre les premiers cas de noma au service de pédiatrie du CHR de Ouahigouya. La même année, il croise le chemin de Edmond KAISER, fondateur de Terre des Hommes et de Sentinelles en Suisse.

Ce fut le point de départ du soutien financier et matériel par l'ONG Sentinelles à Lassara ZALA pour la prise en charge des enfants malnutris, des orphelins de mère et des enfants victimes du noma. 

Et en 1993, Edmond KAISER demanda au couple ZALA qu'il s'organise en association en leur proposant de la soutenir moralement et financièrement pour poursuivre les actions menées au Burkina Faso par l'ONG Sentinelles, notamment la lutte contre le noma et la malnutrition.


Fondateur de l'Association


L’association à but non lucratif « PERSIS BURKINA », dont le siège est à Ouagadougou au Burkina Faso, a été créée en 1994 par le Dr. Lassara ZALA, pédiatre burkinabé.


Après avoir obtenu son diplôme de médecine pédiatrique au CHU de Reims (FR),  et avoir exercé quelques années son métier de médecin à Reims (région Champagne), puis à Arpajon (région Essonne), le Dr. Lassara ZALA a été pendant plus de 17 années consécutives le médecin-Chef du service pédiatrique du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Ouahigouya. 


Ces 17 années de pratique hospitalière l’ont amené à penser qu’une structure privée, sans but lucratif, permettrait de mettre en oeuvre une médecine encore plus humaine, plus accueillante pour les familles, respectueuse du droit des familles, du droit des malades et du droit des enfants…ce qui a conduit à la création du Centre Médico Chirurgical Pédiatrique Persis.


Mme Aïssata Zala et son mari le Dr Lassara Zala.

Aïssata ZALA, présidente de Persis Burkina 

 

Un diplôme de baccalauréat scientifique en poche, Mme Zala suit une formation multidisciplinaire en communication, santé communautaire et assistante sociale au Canada. De retour au Burkina Faso, elle occupe durant 8 ans le poste de coordonnatrice de projet pour une ONG américaine, World Relief international.

En 1992, elle séjourne à Lausanne et obtient le poste de collaboratrice de Sentinelles pour la recherche et le suivi d’enfants atteints de noma au Burkina Faso, puis collabore ensuite avec la Fondation Hymnes aux Enfants.

Depuis 2005, Mme Zala occupe le poste de co-directrice du CMCPP s’occupant de la gestion du centre ainsi que des programmes de formation et de sensibilisation dans les villages des provinces du Nord.

Les membres fondateurs de l'Association Persis Burkina

L’Association Persis Burkina a donc été créée par le Docteur ZALA et les autres membres fondateurs de Persis Burkina.

Nos Valeurs

Améliorer les conditions de vie des couches les plus défavorisées, en ville comme en campagne dans les domaines de la santé, l’éducation, la formation professionnelle, la réinsertion sociale en mettant en oeuvre une médecine encore plus humaine, plus accueillante pour les familles, respectueuse du droit des familles, du droit des malades et du droit des enfants.

Notre histoire


1994

Création de l'association Persis Burkina à la demande de feu Edmond KAISER, fondateur suisse de « Terre des hommes » et de la «Fondation Sentinelles ». 


Pour connaître le parcours du couple ZALA avant la création de l'association PERSIS BURKINA, 

cliquer ici Parcours du couple ZALA 

Octobre 2004

Ouverture du Centre Pédiatrique Persis Burkina à caractère social à Ouahigouya, construit et équipé par l'association et construction d'un laboratoire d'analyses médicales.


Le Centre pédiatrique en cours de construction.

Cette première implantation, financée par l'association "Actions Afrique", a conduit d'autres associations du Nord à agrandir le Centre par la suite.

2005

Ouverture du Centre de Récupération et d'Education Nutionnelle (CREN), financé par Trans Africa Association (TAA). 

2009

2010

2011

2012

Réalisation de la 2ème centrale solaire par une équipe de 3 membres d’IAS, avec la collaboration de 3 techniciens burkinabés, l'association "GEGEN NOMA" ayant obtenu à nouveau le don des panneaux photovoltaïques et des accumulateurs nécessaires, respectivement par les entreprises SOLARWORLD et HAWKER-OERLIKON. 

2014

Création d'un service de physiothérapie (kynésithérapie) financé par l'association BILIFOU BILIFOU et agrandissement du secteur pédiatrique avec la participation de l'association ACTIONS AFRIQUE.  

2015

Construction d'une extension de la pédiatrie  par l'association PERSIS VALAIS avec la contribution de l'association ACTIONS AFRIQUE une extension de 8 chambres avec 32 lits supplémentaires a été construite parallèlement  au bâtiment existant.   

En effet, le service de pédiatrie étant constamment surchargé, une extension de 8 chambres avec 32 lits supplémentaires a été construite parallèlement  au bâtiment existant

2016

Construction d'un château d’eau selon les plan d’IAS, par CB Energie grâce au financement de l’Association  française TABALE. 

2017

Mis en service en février 2017, après équipement en panneaux solaires par IAS, il permet d’assurer l’alimentation en eau en continu du CMCPP.  Dès la première année, 20.000 enfants hospitalisés ont bénéficié de cet accès à l’eau qui est purifiée grâce au système de filtration aqua pura (www.aqua-pura.org).

Février 2017 : conception et réalisation de la 3ème centrale solaire par IAS avec le financement généreux de l’association Winds of Hope, de Bertrand PICCARD  pour faire face à la consommation d'électricité  en particulier avec la construction de la grande maternité qui a ouvert ses portes en mai 2018. 

Construction de la 3e centrale électro-solaire par l'association IAS.



2018

Ouverture d'une maternité et d'un centre de néonatalogie, financés par l'association PERSIS VALAIS.



2019

Service d'appareillage (atelier d'orthopédie) installé par l'association BILIFOU-BILIFOU ; il permet d'appareiller sur place les malades qui en ont besoin. 

2020-2022

Extension de la maternité-néonatalogie et réalisation d'un auditorium destiné au télé-enseignement, financés par l'association PERSIS VALAIS

L'effectif du Centre est de 132 permanents et 65 vacataires (chiffres à fin 2022).